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... des extraits des plus récents concerts, conférences... (audio, photos, vidéos)
La plupart des photos ont été prises par José Assa, technicien son et lumière de nos concerts.
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La plupart des photos ont été prises par José Assa, technicien son et lumière de nos concerts.
Tel est le titre de ce concert. La raison en est double. Chacune des œuvres que nous vous proposons est personnalisée, à ce niveau, par une forme peu courante. Seconde raison : il y a là une allusion à l’une des « Scènes d'enfant » de Robert Schumann, Le poète parle. C’est affirmer que les auteurs revendiquent ici, tout autant, une sensibilité poétique.
Comment la forme peut-elle parler ? Un exemple : la dernière cantate de l’Avent de Jean-Sébastien Bach. L’une des composantes les plus prégnantes de la forme de cette cantate est son parcours harmonique, parcours alors sensible aux oreilles des fidèles. La cantate débute en mineur, symbole des ténèbres d’avant la naissance du Sauveur. Elle se termine en majeur, symbole de la rédemption par l’avènement de Jésus, Christ.
Souvent les compositeurs de grands ballets, et parfois d’œuvres lyriques à succès en ont extrait des suites de concert. L’ordonnancement de ces suites obéissait, bien entendu, non pas au parcours du livret mais à la seule logique musicale.
Nous avons agi de même avec PASSAGE. A l’origine il s’agit d’une proposition issue d’un générateur multimédia, conçu spécialement, gérant images fixes et/ou mobiles, texte littéraire à lire et/ou à entendre et musique inscrits sur un CD-Rom interactif. C'est-à-dire que tous ces éléments peuvent évoluer, en étendue, en temps lexical, en moment et vitesse d’apparition et de défilement. Tout cela selon des clics plus ou moins opportuns réalisés par le lecteur.
La version concert organise des moments choisis de ce processus. Que reste-t-il alors du projet initial ? L’imprévisibilité de la forme. D’où une sensation de méditation ballotée au gré d’événements dont l’organisation nous échappe…. Oserais-je dire : un peu comme dans la vie ?
Il subsiste, au premier degré de lecture-audition, le projet des auteurs de créer un phénomène : celui où aucun des différents médias ne prend jamais le pas sur l’autre ; où tous concourent à stricte égalité à l’expression sensible comme au discours. Car il y a aussi discours, ici ; discours jamais imposé. Et c’est, en fin de compte, au lecteur-spectateur-auditeur à le faire émerger, à travers les relations qu'il découvre entre les différents médias mis en jeu.
Ces grains sont des grains d'énergie qui donnent naissance au mouvement. Leur rencontres créent des formes dynamiques, des histoires, des trajectoires temporelles que F. Dufour projette sur un paysage. Il aime imaginer qu'une œuvre musicale n'est pas qu'un parcours sonore, mais un être en mouvement, avec ses élans, ses hésitations, ses répétitions, ses défauts, ses chutes. Il aime imaginer aussi qu'une œuvre soit un paysage temporel où de tels êtres se rencontrent.
Peut-on dire une semblable expression avec des moyens différents ? Un « Je t’aime » dit avec des roses est-il le même « Je t’aime » dit avec des calissons. Autrement dit : des formes différentes peuvent-elles vraiment exprimer le même semblable sentiment ? C’est la gageure que cherche à relever Jean-Pierre Moreau ; et qu’explicite bien le titre de son œuvre.
L’œuvre donc commence par exposer une proposition d’images projetées conjointes à une musique acousmatique. Ceci dans un dispositif à l’italienne.
Puis voici que tout bascule. Le dispositif devient circulaire ; le son entoure l’auditeur, la musique devient essentiellement celle d’une flûte que l’on voit évoluer, l’image a physiquement disparu et doit être remémorée par le spectateur.
L’œuvre est donc interactive ; mais loin de l’interactivité impulsée par des clics de souris des œuvres auxquelles leurs auteurs donnent ce label, l’interactif est, ici, mémoriellement intelligent.
Et la forme, que dit-elle ? Je ne saurais, a priori, vous le proposer …parce qu’elle est réalisée par ce que chacun projette de mémoire, et réalise intérieurement, en quantité et qualité. Nous sommes ainsi dans un cas de figure nouveau, et peut-être novateur.
Que la musique devient complexe, dites-vous ? - Non, elle l’a toujours été. Mais sa richesse fait qu’elle a toujours pu être reçue, semblablement, au premier degré. Puisse-t-elle alors vous plaire.
Marcel Frémiot
Édition MIM - 2002 - Cédérom PC/Mac* (*jusqu'à OS 9) - Prix : 21 €, frais de port : 3,50 €
Auteurs : J. Favory - M. Formosa - M. Frémiot - P. Gobin - P. Malbosc - J. Mandelbrojt - L. Prod'homme
Suite logique du livre-CD "Les Unités Sémiotiques Temporelles, éléments nouveaux d'analyse musicale", ce cédérom présente les 19 UST de manière interactive, en contexte et parfois ludique. Les fiches descriptives sont illustrées par des exemples sonores appartenant à différents types de répertoire (contemporain, classique, rock...) ; 4 extraits d'oeuvres sont analysés en UST (oeuvres de Debussy, Dutilleux, Reibel et chant grégorien) ; classement paramétrique des UST et jeux d'écoute.
Ce CD-Extra est la manifestation de la pluridisciplinarité et de la diversité des approches des membres du MIM face aux rapports du son et de l'image : du graphisme à la musique, du sonore à l'œuvre picturale, du formel au figuratif, à l'affectif ou au fantasme.
Œuvres musicales de Henry Fourès, Lucie Prod'homme, Pascal Gobin, Pierre Malbosc, Marcel Formosa, Jean Favory
Peintures : Jacques Mandelbrojt
Prix : 6,50 €
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Contenu :
Voir un extrait de :
Toposonie II(Durée de l'extrait : 1mn 30)
Œuvres pour voix (seule, avec électroacoustique ou/et instruments) de : Henry Fourès, Pierre Malbosc, Marcel Frémiot, Lucie Prod'homme.
Interprètes : Brigitte Peyré (soprano), Laure Florentin (soprano), Christine Vergeron (soprano), Alain Aubin (contre-ténor), François Torresani (violoncelle), Isabelle Florac (soprano)
Prix : 6,50 €
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Contenu :
Cordes pincées baroques et contemporaines
Œuvres de : Ascanio Mayone, Marcel Frémiot, John Dowland, Benjamin Britten, Pierre Malbosc, Giulio Caccini, Marcel Formosa, François Couperin, Tristan-Patrice Challulau.
Interprètes : Jean-Marc Aymes (clavecin), Sylvain Cinquini (guitare), Valérie Loomer (luth), Laura First (chant), Axelle Farwagi (récitante), Brigitte Haudebourg (clavecin)
Prix : 6,50 €
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Contenu :
Le 20 mars à 18h30 au cyber de la Friche Belle de Mai, dans le cadre de l'EOEP (Espace Ouvert d'Education Permanente)
Philippe Bootz a présenté son « Basique »* sur la littérature numérique.
* Le projet « Les Basiques » est un corpus à vocation pédagogique. Il propose, comme son nom l'indique, des connaissances et des informations de base sur les arts technologiques, les principaux questionnements, les différentes approches et les définitions, la contextualisation des pratiques et des conceptions, une dimension historique, et un ensemble de références permettant un approfondissement sur des thèmes ou questions particulières au sein du champ de l'art et des techno-sciences.
Présentation aussi du Basique de Annick Bureaud, critique d'art, directrice de Leonardo/Olats, sur L'art « multimedia ».
Les Basiques sont consultables
sur le site de Leonardo/Olats
Entrée
libre
Renseignements : 04 95 04 95 12/04 91 62 60 75
23 Novembre - Cité de la Musique, Marseille
à la Cave à Jazz
Une partie des actes de ce colloque organisé par le MIM en avril 2002 est consultable sur demande :
Thème "La perception et la réception spontanées et élaborées"
Thème "Du projet de l'artiste à sa réalisation et à sa réception"
Thème "L'art technologique est-il communication entre l'artiste et le spectateur ?"
A Marseille, du 28 novembre au 2 décembre 2000, le MIM a organisé un colloque réunissant des chercheurs et artistes de diverses disciplines pour réfléchir sur les correspondances entre les sens, entre les arts.
Colloque tenu à la Fondation des Treilles en mars 1997
Actes de la table ronde du 3 juin 1994
L. BEC - G. COPPEL - M. FREMIOT - A. GLYCOS - B. MAGNE - R. MALINA - J. MANDELBROJT - E. PEDLER - M. PHILIPPOT - A. ROCHE - J.-R. SOTO - J.-M. SOURIAU
(Dessins de J. MANDELBROJT)
En somme le cheminement de la création du savant est assez semblable à celle de l'artiste :
ils commencent tous deux à explorer un espace encore trop inconnu pour être rationnel. Ils sont guidés, dans leur exploration, par leur connaissance instinctive de leur champ de pensée; au cours de leur méditation, ils sont attentifs aux plus légers indices, aux plus faibles frémissement d'émotion ou d'intuition ; ils perçoivent les plus silencieux messages que le hasard leur adresse.
Prix : 15 €
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Conférences MIM 1991/1992
Actes du Colloque, Marseille, 1990
J.P ALLOUCHE - M. BALABAN - M. BARONI - F. BAYLE - B. BEL - L. CAMILLERI - H. CHARNASSE - M. CHEMILLIER - F. DELALANDE - G. DE POLI - R. DOATI - M. FREMIOT - P. GOBIN - J. KIPPEN - O. LASKE - M. LEMAN - CH. LISCHKA - A. MARDSEN - M. PHILIPPOT - G. REIBEL - A. RIOTTE - B. VECCHIONE.
Ce second colloque qui s'est tenu en octobre 1990 à Marseille permet de mesurer l'évolution des démarches musicales et musicométriques abordées en 1988 tout en élargissant le plan d'observation grâce à une organisation thématique privilégiant les synthèses, bilans ou considérations prospectives dans les domaines d'intérêts des participants.
à savoir : communications d'ordre général, problèmes concernant le langage musical - sa structure grammaticale - , l'interprétation de la musique, sa perception, la génération et la synthèse des sons et enfin la composition musicale assistée par ordinateur.
Premier constat, et combien encourageant : le retour en force de la recherche fondamentale. Deuxième constat, lui aussi encourageant : la volonté de tirer déjà certaines conséquences de ces recherches, de prendre de la hauteur, de passer du commentaire à la réflexion épistémologique.
Ce colloque est la preuve que la recherche concernant la symbiose de l'art (en l'occurrence la musique) et de l'informatique regarde maintenant vers des horizons plus larges, plus vastes.
Prix : 15 €
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Analyse musicale et composition
Actes du colloque, Marseille, 1988
J.P ALLOUCHE - F. BAYLE - B. BEL F. DELALANDE - E. HANDELMAN J. MANDELBROJT - J. MOLINO M. PHILIPPOT - V. RISCH - S. SAPIR - M. TAYAR - J.P. TERNAUX - M. VITALE.
Le premier Colloque International "Structures Musicales et Assistances Informatiques" s'est tenu à Marseille du 1er au 4 juin 1988 à l'initiative du MIM. En réunissant dans un même cadre des auteurs de travaux théoriques sur la musique et des compositeurs venus présenter et diffuser leurs oeuvres, les organisateurs se sont efforcés de mettre en valeur une démarche méthodologique fondamentale dans le domaine, encore mal maîtrisé, des sciences de la musique: maintenir la théorie au contact de la pratique et confronter la création à une réflexion théorique approfondie. Nous avons tenu à publier toutes les interventions, telles qu'elles nous ont été communiquées par leurs auteurs, afin de faire apparaître la diversité des approches tout en prenant le risque de plus souligner les contradictions que les convergences.
En réunissant dans un même cadre des auteurs de travaux théoriques sur la musique et des compositeurs venus présenter et diffuser leurs oeuvres, les organisateurs se sont efforcés de mettre en valeur une démarche méthodologique fondamentale dans le domaine, encore mal maîtrisé, des sciences de la musique: maintenir la théorie au contact de la pratique et confronter la création à une réflexion théorique approfondie.
Nous avons tenu à publier toutes les interventions, telles qu'elles nous ont été communiquées par leurs auteurs, afin de faire apparaître la diversité des approches tout en prenant le risque de plus souligner les contradictions que les convergences.Une telle hétérogénéité était difficile à éviter dans la mesure où les travaux présentés à l'époque se mesuraient à une réalité musicale complexe tout en restant "jeunes" en regard des domaines scientifiques ou techniques sur lesquels ils se greffaient.
Prix : 15 €
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Du 7 au 9 décembre 2005 A la Cité de la Musique de Marseille
Publications diverses
Livres
- "La vision des œuvres d'art" de Michel Menu - "La peinture" de Jacques Mandelbrojt - "Esthétique de la frustration/frustration de l'esthétique" de Philippe Bootz
- Rapport de synthèse, Cahiers de la Fondation des Treilles n°9 - Abstracts de toutes les interventions, en langue anglaise in Revue Leonardo - Interventions in extenso in Revue ALLIAGE n° 33-34.
Edition discographique
Édition MIM - Documents Musurgia - 1996. 96 pages + 1 CD-Audio - Prix : 21 €
Auteurs : F. DELALANDE - M. FORMOSA - M. FREMIOT - P. GOBIN - P. MALBOSC - J. MANDELBROJT - E. PEDLER
Le pari du MIM est qu'il n'est pas interdit aux créateurs d'être lucides.
De fait, le travail de réflexion et d'analyse musicale presenté dans cet ouvrage a été mené par quatre compositeurs et un plasticien (également physicien).
François Delalande, directeur de recherche au Groupe de Recherches Musicales - fondé par Pierre Schaeffer - a joué le rôle de directeur scientifique. Et presque naturellement, l'ambition de cette recherche a été de prolonger et compléter le Traité des Objets Musicaux en abordant le problème de la signification musicale.
La spécificité de la musique électroacoustique dans laquelle la gestion du temps ne peut se réduire à des configurations rythmiques traditionnelles, a conduit les chercheurs-créateurs du MIM à croiser les deux problèmes : signification musicale et temporalité ; de ce croisement est né un outil d'analyse musicale qui se révèle efficace pas seulement pour le répertoire contemporain. Et une question de surgir aussitôt : avec ces Unités Sémiotiques Temporelles ne serions-nous pas en présence de figures universelles qui auraient parcouru l'histoire de la musique et franchi les frontières des civilisations ?
Ce CD-Rom est destiné aux enseignants de l’Éducation Nationale ainsi qu’à ceux de conservatoires (classes instrumentales, de formation musicale, d’analyse, d’histoire de la musique, de composition). Ce produit a été reconnu d’intérêt pédagogique par le Ministère de l’Éducation Nationale qui en a fait un achat en nombre destiné à pourvoir les CRDP et IUFM. Ceci conjugué aux achats de particuliers ainsi qu’à la présentation directe du CD-Rom à des enseignants a permis à l’outil UST d’être assez largement diffusé dans le monde éducatif. Ce qui a entraîné des échanges intellectuels et de pratiques avec des enseignants.
Le MIM en tant que structure de recherche et de formation a collaboré à la mise au point du logiciel Musique Lab 2 développé par l’IRCAM (coordinateur du projet : Vincent Puig, chef de projet pédagogique : Fabrice Guédy).
Cette institution a mis en place une action de partenariat en région PACA avec l’Éducation Nationale et différents organismes de recherche (dont le MIM). Cette action consiste à réunir périodiquement ces partenaires au sein d’un comité de pilotage destiné à finaliser le contenu du logiciel en vue de sa prochaine diffusion à un large public.
Ce logiciel destiné à un public de collégiens, lycéens ou d’étudiants en conservatoire, comprend trois modules : un module d’annotation (possiblité de suivi par curseur et d’annotation d’une partition et/ou d’enregistrement d’œuvre), un module nommé ML Maquette permettant la réalisation d’opérations structurelles sur un matériau musical (abordant ainsi la mise en œuvre de processus compositionnels), et un module nommé ML Audio qui peut réaliser de multiples transformations sonores à partir d’un matériau sonore enregistré.
L’apport du MIM a consisté à imaginer une exploitation pédagogique mettant en jeu les trois modules en complémentarité et sur la base d’une analyse en UST.
L’IRCAM a publié deux cédéroms utilisant ce logiciel, dans la collection Parcours interactifs, chacun étant centré sur l’exploitation d’une œuvre (Voi(rex) de Philippe Leroux pour le premier, Variations pour piano op. 27 de Anton Webern pour le second).
Pour en savoir plus, on peut consulter cette page :
http://apm.ircam.fr/parcours_interactifs/
Programme
La place de la musique contemporaine dans la formation professionnelle et universitaire
Modérateur : Robert Coinel, directeur du MIM et du CRC de Martigues
Intervenants :
Michel Pascal, CNR Nice ; Dominique Varenne, CEFEDEM ; Christine Esclapez, Université de musicologie, Pierre Jacques, Orchestre des Jeunes de la Méditerranée, Robert Pascal, CNSMD de Lyon
La place de la musique contemporaine au sein de l'enseignement
Expérience en cours : perception de l’étudiant
Et après ?... Quelles pistes pour l’avenir après la formation ?
- - - Déjeuner - - -
La place de la musique contemporaine dans l’enseignement général et spécialisé : état des lieux. Facilité ou complexité face à l’absence de référents ?
Modérateur : Daniel Dahl, directeur du CRI du Sud Luberon
EMMA, Education Nationale (primaire, collège), Cité de la musique
Intervenants : Mireille Faye-Mora, Inspectrice en Région PACA ; Patrick Luppi, intervenant en milieu scolaire ; Aude Gérard, enseignante en collège de Marseille ; Lucie Prod’homme, enseignante à la Cité de la musique de Marseille ; Eric Charray, directeur du CRC de Bagnols-sur-Cèze ; Frédéric Bruschi, chargé des actions artistiques et éducatives au CG 13 ; Yolaine Callier, responsable de la pédagogie à la Cité de la musique de Marseille ; Pierre Guiral, directeur du CRD du Grand Avignon.
Quelle place laisse-t-on à la musique contemporaine dans les apprentissages instrumentaux et la formation musicale ?
Comment aborder la musique contemporaine ?
Est-ce plus ou moins simple de ne pas avoir de référents pour aborder ce répertoire ?
- - - Pause café - - -
Sensibilisation et formation des publics à la musique contemporaine
Modérateur : Eric Michel, directeur de la Cité de la Musique de Marseille
Intervenants :
Emma Roche, chargée de mission musique au CG 13 ; Jacques Raynaut, responsable de l’Atelier de musique contemporaine à l’EMMA de Vitrolles ; Sophie Giraud, chargée de mission musique au CG 13 ; Sarafi Olaya, assistante de direction, GMEM ; Claire Desmazières et Marine le Roux, ensemble Télémaque ; Jean-Marc Montera, GRIM ; Thomas Barbier, Musicatreize ; Martine Mouton, chargée de mission musique au Conseil Régional PACA ; Gérard Garcin, nspecteur de la création et des enseignements artistiques ; Marie-Paule Piroud et Bernard Maarek, ARCADE.
Comment élargir les publics ?
Expériences et état des lieux.
La transcription des communications et débats de ces tables rondes est disponible en téléchargement ici
Description morphologique globale :
Unité délimitée dans le temps, à une seule phase.
Extinction progressive, par dissipation naturelle de l'énergie.
Figures morphologiques classiques : l'extinction progressive de la résonnance d'un corps sonore percuté ; l'amortissement d'un rebondissement.
Description sémantique :
L'image est celle d'un bateau qui, ayant affalé ses voiles ou coupé son moteur, continue à avancer "sur l'erre" grâce à sa vitesse acquise, sans apport d'énergie ni pour avancer ni pour freiner, ralenti lentement par les frottements.
Prévisibilité totale du développement jusqu'à son extinction.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
L'UST "sur l'erre" est anamorphosée (selon la terminologie de P. Schaeffer), c'est à dire parait plus brève qu'elle n'est. Pour cela il faut qu'aucune information nouvelle ne soit donnée au cours de l'extinction du son, telle que accident ou indice d'intervention.
Pour chaque UST, un ou deux extraits sonores complètent la description.
UST non-délimitées dans le temps
Caractéristiques communes :
Le phénomène sonore doit avoir une durée telle qu'il puisse être perçu comme un processus et non comme un moment éphémère.
Toutes les UST non-délimitées dans le temps ont une seule phase.
UST délimitées dans le temps
Caractéristiques communes :
Une UST délimitée dans le temps correspond à une configuration sonore dont le début et la fin sont précisément marqués dans le temps. Sa durée ne doit pas excéder quelques secondes de façon à être intégrée perceptivement comme une forme. Toutes – à l’exception d’une seule : “ Contracté-étendu ” – les UST délimitées dans le temps ont une continuité de matière entre leurs différentes phases (lorsqu’elles en comportent plusieurs).
Description morphologique globale :
Unité délimitée dans le temps à deux phases successives.
1ère phase : globalement uniforme, même si la matière est animée d'un mouvement interne.
2ème phase : comporte un mouvement d'accélération et évolue en hauteur soit en montant, soit en descendant.
Description sémantique :
* Équilibre instable qui se rompt
* Suspens puis basculement ( la prise de conscience de la phase de suspens se fait, en fait, après coup).
* Perte d'énergie potentielle qui se convertit en énergie cinétique.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
La 2ème phase ne peut pas évoluer de façon uniforme. Elle doit comporter une accélération mais pas nécessairement de la variation de hauteur.
Le passage de la 1ère à la 2ème phase se fait par un changement brusque ("point anguleux") et non pas de façon continue.
Une continuité (et pas forcément une identité) de matière est nécessaire entre les deux phases.
"ça" bascule. Il y a un "ça" reconnaissable commun aux deux phrases.
La durée globale ne doit pas excéder quelques secondes de façon à être intégrée perceptivement comme une forme.
Description morphologique globale :
Unité non délimitée dans le temps, à phase unique, issue de la répétition d'un motif sonore en delta.
La forme en delta s’applique à différents critères morphologiques (masse, facture, intensité...)
Description sémantique :
A chaque cycle, impression d’être propulsé en avant, puis de se laisser porter jusqu’à la fin.
Impression de "surplace" sur l'ensemble de l'unité bien qu'à chaque cycle on ait une impression de mouvement.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
Le delta se caractérise par deux profils successifs : un profil de croissance et un profil de décroissance. Un seul de ces profils peut suffire.
La phase de résorption ne doit pas apporter d'information nouvelle, le reflux n'est que la conséquence prévisible du flux de sorte que l'attention est alternativement captée puis relâchée (le reflux est anamorphosé).
N.B. :
"Par Vagues" se distingue de "Qui veut démarer" par une matière relevant du continu plutôt que du discontinu.
"Par Vague" se distingue de "Obsessionnel" parce qu'elle semble laisser la possibilité d'une intervention, soit en fin de cellule, soit à l'articulation de la cellule.
"Par Vague" se distingue de "Qui tourne" parce que le mouvement interne est irrégulier (pas de delta dans "Qui tourne").
Description morphologique globale :
Unité non délimitée dans le temps, dans un déroulement temporel assez lent. Evénements sonores ponctuels, qui se succèdent sans former de structures, sur un continuum "lisse" sans pulsation. Ce continuum peut être sous-entendu, peut être du silence.
Description sémantique :
Malgré le relatif aléatoire dans l'apparition des évènements sonores, il n'y a pas de sentiments d'attente, de "suspense". Le continuum joue le rôle d'un fond comme dans le cas d'une réalisation visuelle (c'est sans doute pour cela qu'il peut ne pas être présent). La manière dont les objets sont distribués dans le temps, donne le sentiment de l'écoulement linéaire de celui-ci, matérialisé par le continuum.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
Les événements ne doivent pas être trop éloignés dans le temps et doivent apparaître dans une pseudo régularité.
Il n'y a pas de liens de type morphologique ou "énergétique" entre les évènements et le continuum.
Description morphologique globale :
Unité non délimitée dans le temps, constituée d'une formule en répétition quasi sans variation, dans un déroulement temporel assez lent et dont la matière sonore et/ou les évènements évoluent peu.
Description sémantique :
Sans direction et en flottement.
Equilibre des forces en présence donnant une sensation d'immobilité liée à un sentiment d'attente hésitante.
On sait qu'il va arriver quelque chose, on ne sait ni quand ni quoi.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
Irrégularité ou absence des points d'appui temporels.
Description morphologique globale :
Unité délimitée dans le temps à phase unique globalement uniforme, à accroissement continu d'au moins un trait morphologique.
Description sémantique :
Donne l'impression d'aller vers le maximum d'un processus (ou d'un effort).
Élongation créant un sentiment de tension ou d'accroissement d'énergie.
Élongation, soumise à tension, créant un sentiment d'attente.
Sensation de l'élongation de la figure sonore par une force extérieure (non naturelle contrairement à une tenue).
Tension mettant en jeu des forces contraires.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
L'unité doit permettre, par sa durée ou sa progression, la perception d'un gonflement prolongé.
La corrélation durée et progression est déterminante.
Description morphologique globale :
Unité délimitée dans le temps à phase unique, à progression non linéaire, constituée de deux profils successifs opposés.
Description sémantique :
Ralentissement du déroulement de la figure sonore, dû à une force extérieure (ce qui le différencie d'un ralenti).
Retenue subite d'un mouvement jusqu'à son arrêt.
Bien que morphologiquement on ne puisse distinguer deux phrases, sémantiquement on ressent deux mouvements : un premier qui "pousse en avant", un second qui "retient".
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
L'unité doit avoir une durée suffisante pour donner l'impression que la trajectoire n'a pas suivi un déroulement normal, effet souligné par une évolution d'intensité ou de hauteur.
Description morphologique globale :
Unité non délimitée dans le temps constituée d'un forme répétée de façon non strictement identique et avec une irrégularité maîtrisée.
Description sémantique :
Donne l'impression d'une difficulté à avancer malgré une énergie qui voudrait aller de l'avant.
Énergie à la fois canalisée et contrariée.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
Le déroulement temporel est assez lent.
Il y a un accent dynamique en crescendo au début de chaque reprise de la forme.
Description morphologique globale :
Unité non délimitée dans le temps, à phase unique, constituée d'une cellule en répétition (éventuellement variée et pulsée).
Description sémantique :
Caractère insistant.
Procédé mécanique de répétition sur lequel il semble qu'on ne puisse intervenir.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
Importance d'un profil dynamique typé de la formule de base.
La durée du cycle doit être suffisament courte pour faire référence à une pulsation.
Description morphologique globale :
Unité non délimitée dans le temps, à phase unique, à déroulement ininterrompu, globalement uniforme, même si une progression s'y fait sentir.
Description sémantique :
Qui semble vous porter en avant d'une façon régulière.
Donne une impression d'avancer de manière décidée.
Énergie renouvelée et canalisée dans un même sens.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
La durée ne peut être courte, devant donner l'impression non pas d'un geste mais d'une action prolongée.
Comprend un élément (pulsation, allure) de quelque nature que ce soit, régulier et allant et présentant quelque parenté avec un "Élan" dont la troisième phase n’existerait pas et le profil de la deuxième phase serait atténué.
Le matériau est de l'ordre du discontinu et des fragments (et non pas de l'ordre du lié et des glissés).
Caractéristiques complémentaires :
Enrichissement ou déperdition de matière selon que le "Qui avance" se rapproche ou s'éloigne.
Description morphologique globale :
Unité non délimitée dans le temps, à phase unique, animée d'un mouvement cyclique, mais dont la matière sonore n'est pas forcément uniforme.
Description sémantique :
Donne l'impression d'un objet animé d'un mouvement de rotation sur lui même et/ou dans l'espace (déplacement spatial non obligatoire).
Donne l'impression d'un phénomène dont on ne sait où se situent le début et la fin.
Donne l'impression d'une absence de progression malgré les variantes/variations possibles.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
L'unité doit être assez longue pour que le phénomène cyclique soit bien perçu.
Le cycle ne doit pas être trop long afin d'être perçu comme un mouvement physique et non comme un mouvement intellectuel (ou structurel relevant de la grande forme).
Le matériau est plus souvent de l'ordre du lié que du discontinu.
Le mouvement est plus de l'ordre du glissement que de la succession de fragments.
"Ce" qui tourne peut être de différentes natures (hauteur, timbre etc.) mais toujours en répétition continue, encore que pouvant présenter de légères variantes.
Nécessité d'un élément qui accélère et ralentit d'une façon cyclique.
L'effet de qui tourne est accentué lorsque l'élément qui accélère donne la sensation d'un élan.
Le mouvement du matériau doit être tel qu'il dépasse l'impression d'un balancement.
Ce n'est pas le ternaire traditionel qui est pertinent mais la nature de la répétition (ou pseudo-répétition).
Sensation d'un vécu physique du corps.
Description morphologique global :
Unité non délimitée dans le temps constituée par la réitération d'une figure elle-même constituée de deux phases successives.
La première phase est une forme articulée assez courte.
La deuxième phase marque une opposition avec la première (masse, homogénéité, intensité).
La réitération n'est pas stricte mais présente la variation d'au moins un paramètre.
Description sémantique :
Comme quelque chose qui tente de se mettre en route.
Semble introduire quelque chose.
La variation d'un ou plusieurs paramètres indique un mouvement (avec ou sans direction).
La réitération d'un ou plusieurs paramètres suggère plusieurs tentatives de réaliser une intention.
La deuxième phase est une suspension, une retenue, pouvant être un silence.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires :
La figure réitérée doit être suffisamment logique pour être perçue comme un élément construit, présentant une certaine complexité.
Description morphologique globale :
Unité non délimitée dans le temps à phases successives relativement brèves et semblant proposer des systèmes d'organisation différents.
Description sémantique :
Directions contrariées successives.
Autres caractéristique pertinentes nécessaires :
Les directions divergentes sont successives et non superposées (ce qui est le cas dans "sans direction par excès d'information").
Successions d'instants parents mais différents dans leur identité.
Description morphologique globale
Unité non délimitée dans le temps, faite d'éléments multiples, assez brefs, divers, souvent se chevauchant.
Description sémantique
Impression de brouhaha. Indépendance apparente des éléments les uns par rapport aux autres.
La richesse attractive mais contradictoire de la multiplicité des éléments, crée un sentiment de saturation, de non-maîtrise de la séquence par l'auditeur, voire de tension.
Autres caractéristiques pertinentes nécessaires
En plus de se chevaucher, les évènements doivent se succéder assez rapidement, d'où une impression de densité importante.
Au mouvement agogique assez rapide, s'ajoutent des écarts importants de dynamique.
L'unité peut être courte ou longue, mais pas “trop courte” afin que l'on puisse en saisir la nature.
====
Description sémantique
Impression de brouhaha. De par la très grande motilité interne, l’ensemble ne propose pas de direction.
Description morphologique
Densité importante d'éléments multiples, contradictoires et se chevauchant.
Description sémantique :
Donne l'impression de faire du sur place.
Sentiment de continuité.
Même lorsqu'il se passe constamment quelque chose, ça n'avance pas.
Description morphologique :
Unité non délimitée dans le temps à déroulement temporel assez lent.
Comprenant une régularite ou une permanence temporelle au niveau global et pouvant comprendre, à un autre niveau, des éléments aléatoires ou pseudo-aléatoires.
On peut rencontrer diverses configurations morphologiques, par exemple :
Description sémantique :
Mouvement qui s’interrompt dans une position figée.
Description morphologique :
UST à deux phases successives :
1ère phase : processus quelconque
2ème phase : tenue brève
Description sémantique :
Trajectoire qui donne l'impression de pouvoir se prolonger indéfiniment.
Description morphologique :
Unité dans laquelle on entend une trajectoire réalisée par une ou plusieurs variables et donnant l’impression d’une énergie constamment renouvelée.
Description sémantique :
Compression rompue suivie d’un état étale.
Description morphologique :
UST à deux phases successives :
1ère phase : accélération qui va dans le sens d’un accroissement (intensité, masse, événements de plus en plus rapprochés, ...)
2ème phase : globalement uniforme, à énergie maintenue
Il y a une discontinuité brutale entre les deux phases (du même type que le “ point anguleux ” défini pour l’UST “ Chute ”).
Description sémantique :
Projection à partir d’un appui.
Description morphologique :
UST pouvant comporter jusqu’à trois phases successives (les phases 1 et 3 peuvent être absentes) :
1ère phase : son bref ou tenue globalement uniforme
2ème phase : accroissement d’intensité bref et exponentiel
3ème phase : décroissance d’intensité ou silence
Version du Hilliard Ensemble et de l'Orchester der Beethovenhalle de Bonn (CD ECM New Series 1430 847539-2)
Les U.S.T. sont des figures sonores dont la signification musicale s'exprime temporellement. Elles sont issues d'une série de remarques nées de la pratique de la musique électroacoustique.
C'est le croisement de ces problématiques du temps et de la signification qui a donné naissance aux êtres analytiques que sont les U.S.T.
Liste et description des 19 UST
Temporal Semiotic Units (TSUs), a very short introduction
By Xavier Hautbois
"Revue musimédiane n°5 : Les Unités Sémiotiques Temporelles : enjeux pour l’analyse et la recherche"
Analyses en UST
Les UST visuelles
les UST vues par Jacques Mandelbrodt - recherche en cours -
UST et graphisme par Julie Rousset
Interprétation de Cathy Berberian. CD L. Berio : Circles - Sequenza I - Sequenza III - Sequenza V (Wergo WER 6021-2 286 021-2)
Analyse présentée pour la première fois le 7 octobre 2004, lors du 8ème Congrès International de la Signification Musicale (ICMS8) à Paris.
Auteurs de l'analyse : Marcel Frémiot et Marcel Formosa
"vrai(semblable)ment"
Vidéo et Musique de Jean-Pierre Moreau
sur des encres de Jacques Mandelbrojt
assistant vidéo : Benjamin Dumont
(durée totale : 8 mn)
C’est un chantier important que nous ouvrons ici avec l’analyse en UST d’une vidéo : en effet, les nombreux échanges que nous avons eus avec des spécialistes d’autres médias (arts plastiques, multimédia, littérature, danse, typographie) ont ouvert notre approche de ce qui était à l’origine un outil d’analyse dédié à la musique : les UST. Cette confrontation nous a donc incités à vouloir tester notre outil sur un média qui réalise une sorte de synthèse entre différentes expressions.
Nous avons abordé cet exercice en ayant conscience que les UST musicales pouvaient s’avérer inadaptées à ce nouveau matériau, qu’il faudrait donc en trouver des équivalents, voire en « inventer » de nouvelles.
Nous présentons ci-dessous ainsi que dans la page récapitulative nos premières observations sur le début de l’œuvre (jusqu’à 1' 12).
Ce travail est en cours et devra bien sûr être étayé ensuite sur une définition plus précise de la méthodologie employée et des nouvelles UST présentées.
Temps réel/temps virtuel
En préalable, il nous faut distinguer deux façons d’appréhender le temps :
- le « temps réel », c’est-à-dire celui de l’enchaînement des images, porté par la musique
- le « temps virtuel », suggéré par la vision d’un tableau en particulier, vision dans laquelle le regardeur imagine le geste du peintre et en éprouve la temporalité. Ainsi, les moments qualifiés de « Stationnaire » dans l’analyse de la vidéo seule permettent d’appréhender ce temps virtuel.
Les différents niveaux de l’analyse
Nous avons pris le parti d’analyser d’abord séparément les 3 « couches » temporelles que sont :
- les encres seules
- la musique seule
- la vidéo seule (la succession des images sans la musique),
puis de les mettre en regard avec le :
- « niveau global » (toutes les « couches » réunies).
Quelques observations
Dans cet extrait, on peut considérer 2 parties :
• jusqu’à 44" : partie dans laquelle le temps réel prend toute sa place
• à partir de 44" où l’arrivée en cut de la 4ème encre marque une sorte de rupture. Ici, c’est le temps virtuel qui prend le pas sur le temps réel : la succession simple, quasi sans effets visuels, permet au regard de prendre le temps d’apprécier chaque encre.
Pour illustrer le rapport qui peut exister entre chacune des couches temporelles et la globalité de la vidéo, on peut citer comme exemple le fait que, lorsque la 1ère encre apparaît (à 5"), son interprétation du point de vue du temps virtuel en tant que « Sans direction par divergence d'information » est gommée au profit du temps réel de la vidéo globale. Et celle-ci, renforcée par l’« Etirement » de la musique, s’interprète ici comme un « Contracté-étendu ». Un autre phénomène intéressant est à noter également dans la partie étendu de ce « Contracté-étendu » : l’énergie constante (« Stationnaire ») contenue dans le déroulement temporel de la partie musicale compense l’énergie en décroissance de la partie vidéo seule (« Trajectoire inexorable » de 5" à 13") pour produire au niveau global une énergie constante.
Enfin, dans le cadre de cette analyse en UST, on peut constater que les coïncidences temporelles entre la musique et l’image sont rares du point de vue des occurrences. Il y a cependant des coïncidences partielles d’interprétation : par exemple, au début, l’« Etirement » de la musique correspond à une « Trajectoire inexorable » de la vidéo seule et au Contracté du niveau global (ce qui, par ailleurs, peut montrer la familiarité qu’entretiennent ces 3 UST). Et on peut remarquer par trois fois des petits décalages (entre musique et images) : 8"/9", 57"/58", 1'08/1'09 ; tout ceci indique de la part du compositeur un traitement subtil du rapport musique/images.
Dans la page suivante de cette brève analyse, on trouve :
- un tableau récapitulatif de la segmentation des 4 couches temporelles analysées.
On pourra y remarquer la présence de nouvelles UST :
- trois annotations successives, respectivement : de la musique seule, de la vidéo seule, de la totalité de la vidéo.
Travail réalisé par Marcel Frémiot, Jacques Mandelbrojt, Jean-Pierre Moreau, Martine Timsit et Marcel Formosa
Avec l’œuvre Passage, Philippe Bootz et Marcel Frémiot ont entamé une collaboration autour des relations musique/texte visuel qui a peu à peu fait émerger le rôle que pouvait jouer les UST en tant que système d’organisation temporelle commune aux deux médias. Passage a été jusqu’ici un laboratoire de découvertes multiples en art programmé en permettant de développer plusieurs formes de génération adaptative.
Ainsi, s’est développée l’idée qu’une nouvelle écriture multimédia semble possible, écriture que P. Bootz a nommée « a-média » et que la communauté scientifique attribue à l’activité de recherche/création réalisée au MIM.
L’hypothèse de travail est qu’il serait intéressant d’utiliser les UST pour concevoir des scénarios dans lesquels les médias évoluent dans le temps (évident pour le son, pour les autres il s'agit d'image animée et d'animation de textes). Une UST définit un comportement temporel spécifique qui pourrait, soit correspondre à une séquence sonore, soit à une animation particulière.
Une même UST pourrait donc être réalisée physiquement dans n'importe quel média, et l’on pourrait ainsi avoir l'impression qu'un média « découle d'un autre » si le processus temporel est le même dans les deux médias. M. Frémiot et P. Bootz ont eu ainsi l'impression, lors d’une expérience, que la musique semblait « sortir de l'image » : c’est l’hypothèse de l’hypermédia « a-média ».
Pour réaliser ce programme, il faut disposer d'une description des comportements temporels qui existent dans chaque média. Actuellement, le modèle des Motifs Temporels Paramétrés construit par Xavier Hautbois (IDEAT, Paris 1) et Philippe Bootz, semble donner la solution en ce qui concerne la musique. Des observations qualitatives ont été réalisées sur le visuel dans le domaine du cinéma expérimental et de l'art numérique mais aucune donnée quantitative n'en a été extraite car nous ne possédons pas encore des enregistrements stables. La simulation réalisée par Xavier Hautbois montre néanmoins que les UST visuelles sont parfaitement paramétrables tout comme le sont les UST sonores. Par ailleurs, un modèle de conception et de programmation compatible avec une scénarisation des créations à partir des UST est en cours de conception. Ce modèle, dénommé modèle des tresses, est issu des méthodes de programmations utilisées pour la création de Passage.
D’autre part, les conceptions de l’hypermédia a-média doivent être testées sur des œuvres qui se penchent, de façon plus générale, sur les relations temporelles entre animation textuelle et musique. Cette approche sera l’occasion d’utiliser en génération ou en programmation informatique le modèle des MTP qui fournit une description algorithmique des UST transposable dans le son et l’image. Il faudra également se doter d’un instrument musical logiciel capable d’utiliser les MTP et de communiquer avec le programme de gestion du visuel. Cette recherche créative se concrétisera sous forme de pièces courtes, de gestes a-médias. Ce projet est à penser dans une perspective pluriannuelle. On peut estimer avoir des pièces courtes non générées sur quelques UST courantes au bout de un an (ces pièces constituant des documents de travail) et un résultat plus abouti sur trois années.
L’instrument logiciel serait développé en pure data ou jmax en vue d’assurer une communication avec Director, le programme gérant le visuel. Cet instrument logiciel sera développé durant la deuxième année et utilisé la troisième. La musique réalisée les deux premières années ne sera pas générée.
Cette recherche a donné lieu à plusieurs publications et projections lors de manifestations internationales, par exemple :
- Au festival e-poetry 2003 à Morgantown
- au Centre Pompidou en 2004
- au festival e-poetry 2005 à Londres
- à la BNF en 2005
- à la médiathèque de Saint Etienne en 2005
- à l’espace Gantner à Belfort en 2006
- au festival e-poetry 2006 à Buffalo
Plusieurs extraits ont également été publiés sur cédérom dans des éditions à fort impact :
- cédérom « créations poétiques au XX°s », éditions du CRDP de Grenoble, 2004
- alire12 en 2004
- Doc(k)s « nature_DOCKS, de l’imitation au Clone/Age » en 2005
- cédérom Electronic Literature Collection nb 1, édité par ELO aux USA en 2005 et également disponible sur le Web.
- le festival international e-poetry 2007 organisé par P. Bootz à l’Université Paris 8 et dans plusieurs lieux de la capitale
- la mise en ligne mi-mai 2007 d’un Basique Leonardo sur la littérature numérique dont P. Bootz est l’auteur (et dans lequel les travaux du MIM sont cités et référencés)
- les événements récents organisés aux USA autour de la poésie numérique par Leonardo et ELO
Enfin en suivant ce lien vous trouverez :
Passage en téléchargement...et si vous suivez celui-ci :
Série des UIl s'agit d'un espace de discussion/propositions ouvert aux visiteurs du site.
Venez donc partager vos réflexions, projets, réalisations ayant des liens avec le programme de recherche du MIM.
Vidéo réalisée par Xavier Hautbois (enseignant à l'Institut d’Esthétique des Arts et Technologies [IDEAT] et à l'Université Paris 1/CNRS UMR 8153), proche collaborateur du MIM. Nous voyons donc dans cette vidéo une succession d'UST visuelles réalisées avec l'application Soda (voir http://soda.co.uk/)... A vous de les reconnaître !
La recherche au M.I.M. s'organise autour de trois axes majeurs :
La problématique du temps est la recherche que les membres du M.I.M. mènent régulièrement, principalement dans le cadre du programme des "Unités Sémiotiques Temporelles". Les "Unités Sémiotiques Temporelles" (U.S.T.) sont un nouvel outil d'analyse musicale élaboré par les musiciens-chercheurs du M.I.M. Développées à l'origine pour les musiques électroacoustiques, elles se sont révélées efficaces dans les autres répertoires. Cet axe de recherche soutenu par le Ministère de la Culture a débouché sur l'édition d'un livre accompagné d'un CD audio et d'un cédérom dont le contenu a été validé par un collège d'experts du ministère de l'Education Nationale et reconnu d'intérêt pédagogique. Les UST ne s'arrêtent pas seulement au champ musical, intéressent aussi d'autres disciplines, soulèvent d'autres questions et inaugurent d'autres recherches : validation psychologique de leur pertinence, « adaptation/extension » des UST à d'autres arts (peinture, vidéo, danse, littérature...)
Les rapports arts/sciences : ces deux champs de réflexion donnent lieu à des colloques, des conférences et des séminaires de recherche où sont invités à débattre des personnalités des deux domaines.
La réflexion sur l'art technologique et le multimédia : elle est menée concrètement par des analyses d'œuvres multimédia, la réalisation du poème numérique Passage (poème à lecture unique de Philippe Bootz et Marcel Frémiot) et l'expérimentation de dispositifs de création utilisant les technologies numériques.
The M.I.M. was founded in 1984. Its founders wanted to develop in Marseille a multi-field tool of reflexion on the contemporary musics and musical practices.
The particularity of the M.I.M. is to be a research laboratory where work is undertaken by creators, not theorists. The research projects are thus born from the questions referring to the problems creation and the contemporary musical practices (especially when these practises are in connection with the new technologies).
Its field of action is that of "fundamental research" in the sense defined by Pierre Schaeffer in his "Traité des Objets Musicaux (Seuil ed., 1966, p. 360) : “We think [...] of having to justify the fundamental phase, in a musical research. It is known that this [...] word takes aim at the exploration of the bases, the possible reconsideration of the postulates, the elucidation of the methods.”
The research projects developed in the Laboratory result of a co-operation between researchers, musicians, visual artists and composers.
Concretely, this interdisciplinarity is reinforced by projects between the M.I.M. and other research centers (scientific and musical).
It is important for us to announce that we are opened with any proposal which would fall under our problems of research.
1984
Marcel Frémiot, alors professeur de musique électroacoustique et d’histoire de la musique au C.N.R. de Marseille, crée le MIM, voulant ainsi combler l'absence à Marseille d'un outil de réflexion pluridisciplinaire sur les musiques et les pratiques musicales contemporaines. Un travail de recherche sonore commence également sur le système SYTER. Le MIM est hébergé par le C.N.R. de Marseille avec le soutien actif de son directeur d’alors, Pierre Barbizet.
1988
1er colloque international "Structures musicales et Assistance Informatique" (C.C.S.T.I., Marseille) permettant de nouer des liens avec de nombreux chercheurs et institutions français et étrangers.
1988 - 1990
Intéressées par notre travail, des personnalités musicales et scientifiques de la région et hors-région nous rejoignent pour constituer une équipe élargie. Le travail porte sur le thème "Ordre et Chaos". En sont issues des publications et des œuvres musicales explorant diverses "grammaires génératives".
Octobre 1990
2ème colloque international : "Musique et Assistance Informatique". Tenu dans les locaux de la Vieille Charité à Marseille avec l'aide de l'I.Me.Re.C., ce colloque a vu une assistance plus nombreuse et une présence plus élargie de personnalités étrangères (plus de dix pays représentés), chaque séance regroupant jusqu'à 80 chercheurs et personnes travaillant ou intéressés par l'informatique et la musique. Outre des concerts (comme lors du premier colloque) donnés dans une salle du C.N.R. de Marseille, ce colloque présentait une exposition de grandes toiles de Jacques Mandelbrojt.
1991
Issu de relations affermies au cours de ce colloque, un nouveau programme de recherche est mis au point, avec pour directeur de recherche François Delalande de l'I.N.A-G.R.M. sur la problématique du temps, programme né de la préoccupation des compositeurs face aux difficultés d'approche et de réception des musiques contemporaines. Ce travail va donner naissance à une nouvelle approche analytique, ce que les compositeurs-chercheurs du MIM vont appeler les Unités Sémiotiques Temporelles (UST). Michel Philippot devient président du MIM.
1991-92
Cycle de conférences par des philosophes, scientifiques et musicologues invités par le MIM (voir l'ouvrage « Temps et mouvement, la musique et ses doubles »).
1992-93
Poursuite du travail sur les Unités Sémiotiques Temporelles. Collaboration avec l'I.Me.Re.C. (Institut Méditerranéen de Recherche et de Création) pour une enquête visant à mieux connaître les publics de la musique contemporaine à Marseille et décrire les modes de perception des musiques nouvelles. Deuxième cycle de conférences par des personnalités invitées. Poursuite des travaux du laboratoire sur les UST. Présentation de ces travaux lors de deux séances du séminaire de recherche du Groupe de Recherche Musicale (INA-GRM) (Maison de Radio-France, Paris).
1994
Premières réalisations d'études instrumentales mettant en œuvre des UST. En collaboration avec l'I.Me.Re.C., préparation d'un protocole pour une enquête sociologique de réception des UST par un public d'auditeurs non avertis. Premiers travaux d'analyse musicale avec les UST présentés au Colloque ICMS 4 (Paris), sur les "Variations en Étoile" (G. Reibel) et la sonate pour piano Hob. XVI/50 de J. Haydn Tenue de la Table-ronde "Les différents arts face aux sciences" (coproduction avec la Cité de la Musique de Marseille, l'Université de Provence et le CCSTI.)
1995
Mise au point d'un protocole d'observation avec le département de neuro-sciences fonctionnelles de Marseille (aujourd'hui Institut de Neurosciences Cognitives de la Méditerranée) Présentation des travaux de recherche du MIM au Colloque de l'American Musicological Society (New-York, USA). Amélioration de la description des UST à travers des simulations d'UST Participation à l'opération "Graphisme et Musique" organisée par la Cité de la Musique de Marseille
1996
Suite de la recherche sur les UST (comparaison, regroupements en grandes catégories, étude des transitions d'une UST à une autre) et publication du livre-CD "Les Unités Sémiotiques Temporelles, éléments nouveaux d'analyse musicale" Analyse de « Ainsi la nuit », quatuor à cordes de Henri Dutilleux au moyen des UST Décès de Michel Philippot (28 juillet).
1997
Analyse de la « Partita » pour orchestre de Eliott Carter et de « Jeîta » de François Bayle. Colloque en mars sur "Le statut esthétique de l'art technologique" (Fondation "Les Treilles"). Réalisation de la maquette d'un CD-ROM sur les UST (avec le Studio de création graphique et multimédia « Cosa Mentale »). Henry Fourès (actuel directeur du CNSMD de Lyon) devient président du MIM.
1998
Nouveau champ d'investigations, d'ordre plus strictement compositionnel : comment s'effectue le passage d'une UST à une autre, comment s'effectue la transformation d'une UST en une autre.
Analyse d'œuvres nouvelles pour accroître le corpus de nos exemples sonores et proposer des exemples concrets aux mélomanes.
1999
Projet « Synesthésie » (en collaboration avec l'Electronic Music Foundation, dirigé par Joël Chadabe, New-York, Etats-Unis). L'idée principale de cette recherche est issue de l'expérience que nous avons eue lors de la réalisation du CD-extra "Peintures Parcourues" mettant en regard peintures et musiques. Plus généralement la question qui se pose est celle de la confrontation des différents arts lors d'une écriture multimédia et de la pertinence de tels rapprochements.
Développement d'un logiciel permettant un repérage, une classification, et une mémorisation des instances d'UST rencontrées dans nos écoutes d'œuvres (CD-mémo). A la suite de CD-mémo, le besoin se fait sentir de disposer d'un outil équivalent, mais appliqué cette fois à des fichiers audio, offrant en outre des possibilités de représentations du signal sonore, de surlignage et de suivi de partition.
Développement d'objets externes pour le logiciel Max, principalement des interfaces gestuelles, ou d'accès à des données.
2000
Invitation en résidence du compositeur allemand Reinhard David Flender (du 28 septembre au 4 octobre), dans le but de faire connaître ses compositions au public français, faire connaître la création actuelle en Allemagne et organiser un échange pédagogique avec la Cité de la Musique Marseille et le CEFEDEM-Sud.
Le projet « Synesthésie » débouche sur l'organisation du colloque « Intersens » (28 novembre au 2 décembre), en collaboration avec l'EMF (Electronic Music Foundation) de New York, la revue LEONARDO, et l'Unité de Neurocybernétique Cellulaire, CNRS, Marseille. Cette manifestation comporte des exposés, des concerts, des spectacles multimédia, ainsi que la possibilité pour les participants et visiteurs de manipuler 6 ordinateurs programmés sur le thème du colloque (manifestation analogue à New-York en 2001.
Dans la logique de sa politique de programmation et de diffusion, le MIM initie une collection de CD audio. Le premier opus est la captation du concert "Cordes pincées baroques et contemporaines".
2001
A la suite du colloque « Intersens », initiation du projet « Passage », dans le but de réaliser une œuvre multimédia (musique, poésie, images, informatique ; présentations en 2002 et 2003).
Equipement d'un studio de formation et conventions de formation à l'informatique musicale et aux nouvelles technologies avec la Cité de la Musique de Marseille et le CEFEDEM-sud.
2002
Publication du cédérom « Les Unités Sémiotiques Temporelles, Nouvelles clés pour l'écoute » et actions de diffusion de ce support.
Colloque "De la création à la réception" (Du projet de l'artiste à sa réalisation et à sa réception, L'art technologique est-il communication entre l'artiste et le spectateur ? La perception et la réception spontanées et élaborées. Quelles permanences dans la réception d'une même œuvre ? Les médiateurs ou les passeurs dans la musique et les arts plastiques).
Création de la classe de musique électroacoustique de la Cité de la Musique de Marseille dans les studios du MIM (animée par L. Prod’homme).
2003-2004
Début de la collaboration du MIM avec l’équipe du Laboratoire « Cognition et Usages » (Paris 8) dirigé par Charles Tijus, professeur de psychologie cognitive, dans le but d’apporter une validation cognitive des UST.
Suite du projet « Passage » (qui devient « Passage 2 » en collaboration avec l’Association Motsvoir (dirigée par Philippe Bootz).
Intégration au MIM de Martine Timsit-Berthier, neurophysiologiste.
Début d’une collaboration avec l'IRCAM destinée à mettre au point un outil multimédia d’élaboration interactive d’analyses musicales.
En juin 2003, décès de Pierre Malbosc, alors directeur du MIM.
2004
Début du projet ACI (Action Concertée Incitative) qui associe le MIM, le Groupe Musique et Langage du Centre de Recherche en Neurosciences Cognitives de Marseille (Mireille Besson), l’équipe COSEC du laboratoire Cognition & Usages (Charles Tijus, Sébastien Poitrenaud, Paris 8) et l’équipe ASER du Laboratoire Paragraphe (Philippe Bootz, Xavier Hautbois, Paris 8). Il a pour objectif d’étudier la validité neurophysiologique, cognitive et pratique des UST à partir d’informations de nature musicale, gestuelle et multimédia.
Analyse en UST du « Miserere » d’Arvo Pärt et de la « Sequenza III » de L. Berio (présentation de cette dernière au colloque ICMS 8 à Paris).
Création d’une composition musicale en UST (instrumentale/électroacoustique) : « Hop-là » de Marcel Frémiot et Lucie Prod’homme.
Publication du CD « Voix Là » (œuvres pour voix avec instruments et électroacoustique).
2005
Suite des travaux de l’ACI : recherches initiées : expériences sur la pertinence psychologique et physiologique des UST (Alice Daquet, Charles Tijus), recherche d’une composante électrique négative du type N400 lors de la reconnaissance d’une UST (M. Besson), biosémiotique des UST (M.Timsit-Berthier), rationalisation de la description des UST (M. Frémiot, S. Poitrenaud), modélisation mathématique des UST (P. Bootz, X. Hautbois), UST et danse (C. Tijus, Dora Feïlane).
Colloque « Les Unités Sémiotiques Temporelles, nouvel outil d’analyse musicale : théories et application ».
2006-2007
Suite des travaux de l’ACI dans les différents projets mis en place en 2005.
Travail de reformulation des fiches descriptives des UST dans l'objectif d'une prochaine publication sur les UST.
Analyse de « Lumina » de I. Malec dans le cadre du projet de collaboration avec l’IRCAM.
C'est le 23 Novembre 2007 que s'est tenue cette table-ronde qui a réuni de nombreux acteurs de notre région œuvrant dans les deux domaines concernés.
Nous vous proposons en téléchargement la transcription des communications et échanges de cet événement.
Préalablement, vous pouvez consulter ici le programme de cette table-ronde.
Bonne lecture !